Les 100 préoccupations des Sénégalais

Le 25 mars 2012, les Sénégalais consacrent la seconde alternance de l’histoire politique du pays par l’élection de Macky Sall à la tête de la magistrature suprême. Cet acte est la dernière étape d’un processus long et périlleux découlant du sentiment de déception et de frustration envers le régime d’Abdoulaye Wade, acteur principal de la débâcle socialiste dans les années 2000.

Des quatre présidents de la République qui se sont succédé à la tête du Sénégal, Macky Sall semble être le seul à avoir été élu avec une feuille de route concernant les réformes souhaitées par les Sénégalais.

La définition de la feuille de route portant les aspirations légitimes des Sénégalais reste entretenue par les assises nationales organisées trois années avant et qui avait consacré la participation de la quasi-totalité des forces vives de la nation débouchant sur un projet de société auquel le vainqueur de 2012 sera en charge d’appliquer. Ce travail de fond plébiscitait même le candidat de Beenno Siggil Sénégal coalition instigatrice des consultations citoyennes nationales dont les ténors (particulièrement Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng) pêchaient de s’entendre sur un candidat fédérateur. Au terme de ce chassé-croisé, le peuple dégoûté, adopte un Macky Sall, symbole de l’injustice la plus impardonnable du régime libéral pour le hisser à la tête de la magistrature suprême. Pour le projet de société découlant des assises nationales, Macky Sall, bien qu’émettant des réserves sur certains points du programme, épouse l’idée de rupture et s’engage à aller dans le sens des aspirations populaires.

Hélas aujourd’hui en 2019 aucune évolution. La déception est totale et les aspirations intactes. C’est ainsi que 100 préoccupations nous interpellent de la part des Sénégalais:

  1. Equilibre institutionnel 
  2. Elections libres, transparentes et démocratiques
  3. Rétablissement de la confiance entre acteurs politiques eux-mêmes, et la société civile 
  4. Indépendance et efficacité des corps de contrôle
  5. Rationalisation des ressources financières de l’État
  6. Réduction du train de vie de l’État
  7. Limitation du nombre de ministères
  8. Pléthore des agences et des institutions budgétivores
  9. Encadrement de la gestion des fonds politiques
  10. Institutionnalisation du dialogue social
  11. Modernisation de l’administration publique
  12. Implication des citoyens dans la définition et le contrôle des politiques publiques
  13. Fonctionnement de la justice 
  14. Comment rendre la justice indépendante de l’exécutif 
  15. Lutte efficace contre la corruption et l’impunité
  16. Efficacité de la CREI 
  17. Respect des droits de l’homme.
  18. Gouvernance territoriale 
  19. Aménagement et développement harmonieux des territoires 
  20. Rapport entre pouvoir local et pouvoir central 
  21. Découpage territorial alternatif
  22. Renforcement de la sécurité intérieure 
  23. Réduction de l’insécurité dans les villes 
  24. Surpopulation carcérale et réinsertion des détenus
  25. Sécurité routière
  26. Sécurité extérieure 
  27. Mécanismes de renforcement des forces de défenses
  28. Paix en Casamance
  29. Amélioration des rapports de bon voisinage avec les pays limitrophes
  30. Lutte contre le terrorisme
  31. Criminalité transfrontalière et les trafics
  32. Modernisation du secteur agricole
  33. Autosuffisance et sécurité alimentaires
  34. Accès aux facteurs de production (gestion du foncier agricole, accès à l’eau productive, etc.) 
  35. Accompagnement efficace des agriculteurs pour les rendre de véritables opérateurs agricoles
  36. Protection efficace du bétail (santé animale, alimentation et sécurité)
  37. Autosuffisance en viande et en lait 
  38. Aménagement des parcours du bétail 
  39. Modernisation de l’élevage 
  40. Modernisation de la pêche artisanale
  41. Redéfinition ou révision des accords de pêche
  42. Promotion de l’aquaculture
  43. Gestion efficiente des ressources halieutiques
  44. Renforcement et accompagnement des artisans
  45. Commercialisation de la production artisanale 
  46. Artisanat comme base de l’industrialisation
  47. Tourisme comme levier d’entrainement pour l’artisanat et le commerce
  48. Développement d’une industrie agroalimentaire basée sur les ressources agricoles, pastorales et halieutiques
  49. Exploitation et gestion efficace et transparente des ressources pétrolières, gazières et minières
  50. Redynamisation de l’industrie culturelle et créative
  51. Accords commerciaux (ACP/ APE)
  52. Réduction de la balance commerciale
  53. Utilisation des TICs
  54. Promotion de l’économie numérique
  55. Politique de transition et maîtrise des coûts énergétiques
  56. Démocratisation énergétique
  57. Modernisation des transports
  58. Maillage du territoire en infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires
  59. Politique d’un assainissement
  60. Lutte contre les inondations
  61. Protection contre l’érosion côtière
  62. Protection des forêts et forêts classées
  63. Citoyenneté écologique
  64. Renforcement du privé national
  65. Erection de champions nationaux
  66. Promouvoir de l’entrepreneuriat et de l’auto-emploi
  67. Accompagnement du secteur informel
  68. Ecole sénégalaise
  69. Accès de notre système éducatif aux sciences et aux technologies
  70. Intégration des « daaras » dans le système éducatif
  71. Education nationale au service de la population
  72. Valorisation de l’expertise de la diaspora
  73. Formation à la citoyenneté et au patriotisme
  74. Renaissance de la conscience citoyenne collective
  75. Responsabilisation de la jeunesse
  76. Politique sportive
  77. Enseignement professionnel
  78. Couverture sanitaire universelle
  79. Protection sociale adéquate et de solidarité nationale
  80. Prise en charge des personnes de 3ème âge
  81. Autonomisation et revalorisation du statut de la femme
  82. Revalorisation du rôle de la famille
  83. Habitat social digne et cadre de vie sain
  84. Protection des personnes vivant avec handicap
  85. Protection et encadrement des Sénégalais de la diaspora dans les pays d’accueil 
  86. Valorisation de notre patrimoine culturel
  87. Rayonnement culturel international 
  88. Liberté et responsabilité de la presse
  89. Médias et restauration des valeurs culturelles 
  90. Réforme fiscale
  91. La douane aux frontières 
  92. Promotion du partenariat public-privé
  93. Financement participatif et solidaire
  94. Financement islamique
  95. Diaspora comme levier de financement d’investissements structurants
  96. Renforcement de la diplomatie économique
  97. Maîtrise de la politique d’emprunt
  98. Alternative au FCFA
  99. Intégration africaine
  100. Mécanismes de suivi-évaluation

Le #PUR100

La vision du PUR est principalement axée sur l’Homme, d’abord comme ressource à capaciter à travers l’éducation et la formation (surtout citoyenne), ensuite comme acteur pour impulser le développement et enfin comme bénéficiaire de ce développement.

01

Développement humain et réduction des inégalités

Assurer un meilleur accès aux services sociaux de base

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02

Construction citoyenne et valorisation culturelle

Pétrir un Sénégalais fier, patriote et compétent

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03

Équilibre institutionnel et bonne gouvernance

Favoriser le fonctionnement normal de chaque institution, symbole d’une bonne vitalité démocratique

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04

Economie inclusive et durable portée par un secteur privé national fort

Bâtir une économie inclusive et durable, créatrice de richesses et portée par

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05

Paix et Sécurité

Réduire l’insécurité dans les agglomérations et renforcer la sécurité aux frontières afin

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06

Financement, Partenariat et Suivi-Evaluation

Promouvoir un financement alternatif innovant, souple et solidaire

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